Douleurs rhumatologiques et anti-inflammatoires non-stéroïdiens

Douleurs rhumatologiques et anti-inflammatoires non-stéroïdiens

Les trois-quarts (76%) des patients souffrant de douleurs rhumatologiques les jugent handicapantes

31 % d'entre eux - soignés avec des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) - signalent des problèmes digestifs, selon une enquête de l'Institut Louis Harris publiée dans le dernier numéro de la Revue du Rhumatisme.

L'enquête, menée auprès de 401 patients souffrant de douleurs rhumatologiques et soignés avec des AINS, montre aussi que chez les plus de 50 ans, l'arthrose est l'affection rhumatologique la plus fréquente.

Dans 68 % des cas, ce sont des AINS que prescrivent les médecins en premier. Mais, afin d'éviter la survenue d'effets secondaires gastro-intestinaux, ces derniers limitent la durée du traitement à deux semaines en moyenne.

L'apparition de symptômes gastro-intestinal conduit la majorité des patients (84 %) à consulter à nouveau leur médecin traitant.

Dans près de la moitié des cas, les patients diminuent d'ailleurs leur dose d'AINS ou cessent de prendre ce médicament, avec pour conséquence une répparition des douleurs articulaires.

L'enquête visait à cerner la fréquence des intolérances digestives des patients soignés avec des AINS, ainsi que leur comportement et celui des médecins face à ces douleurs. Elle a été réalisée en collaboration avec les services de rhumatologie des hôpitaux Trousseau de Paris et Lapeyronie de Montpellier ainsi qu'avec le département médical du laboratoire MSD.

 

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