Le psoriasis est associé à un risque accru de maladie cardiaque

Le psoriasis est associé à un risque accru de maladie cardiaque

D’après une nouvelle étude, les personnes atteintes de psoriasis courent un risque accru de crise cardiaque.

Ce risque semble particulièrement prononcé chez les patients relativement jeunes qui sont atteints des formes les plus graves de cette maladie, selon un article qui a paru dans le numéro du 11 octobre du Journal of the American Medical Association.

« Cette étude est vraiment importante », a affirmé Liz Horn, directrice de la recherche pour la National Psoriasis Foundation des États-Unis. « Il y a eu quelques autres études, mais celle-ci est importante parce qu’elle est fondée sur une grande base de données. C’est donc une étude très importante qui ajoute à ce que nous savons déjà. »

Il faudra mener d’autres études pour confirmer les résultats, mais « une personne qui a une forme grave de psoriasis et qui est âgée dans la cinquantaine ou la quarantaine court bel et bien un risque de crise cardiaque », a souligné le Dr Joel Gelfand, chercheur principal et professeur adjoint de dermatologie à l’école de médecine de l’Université de la Pennsylvanie à Philadelphie.

« Le risque relatif de crise cardiaque attribuable au psoriasis grave est semblable à celui qui découle du diabète, a-t-il précisé. Cependant, le risque absolu est faible. Pour une personne atteinte de psoriasis grave qui est âgée dans la quarantaine, le risque d’avoir une crise cardiaque attribuable au psoriasis est d’environ 1 sur 600 par année. »

On croit que le psoriasis est une maladie autoimmune, qui se produit lorsque l’organisme commence à produire trop de cellules de la peau pour une raison inconnue. Ces cellules s’accumulent à la surface de la peau avant d’arriver à maturité, créant des plaques rouge vif qui causent des démangeaisons et une sensation de brûlure. Cette maladie touche 2 ou 3 % de la population adulte.

Des études antérieures avaient montré un lien entre le psoriasis et les maladies cardiovasculaires, mais elles n’avaient pu écarter l’obésité, le tabagisme et d’autres facteurs de risque comme causes éventuelles.

 

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