La ménopause s’accompagne d’un certain nombre de manifestations plus ou moins incommodantes pour la femme.
Il faut préciser que toutes les femmes ménopausées ne vont pas nécessairement subir une ménopause difficile puisque: 33 % des femmes traverseront la ménopause sans aucun inconvénients tandis
qu’un autre 33% aura des troubles modérés et enfin un dernier
33% en sera fortement incommodé. Parmi les symptômes les plus incommodants
qui surviennent durant cette période, il y a les bouffées de chaleur
ainsi que le gain de poids.
Qu’est-ce
qui peut influencer le gain pondéral
chez la femme durant la ménopause?
Sept facteurs sont principalement impliqués: La question hormonale, une question d’enzymes, le ralentissement du métabolisme, la perte de masse musculaire en vieillissant, le taux de gras corporel plus élevé chez la femme, les régimes amaigrissants drastiques et mal équilibrés ainsi que l’hypothyroïdie.
1: UNE QUESTION
HORMONALE
Lors de la ménopause,
la diminution de la sécrétion d’oestrogènes entraîne
une augmentation spontanée de la masse grasse et une diminution de la masse
musculaire.
2: UNE QUESTION
D’ENZYMES
Sur le plan
physiologique, les femmes ont davantage D’ENZYMES LIPOGÈNES pour emmagasiner
les graisses tandis que les hommes disposent d’un plus grand nombre d’enzymes
lipolytiques qui dissolvent les graisses.
La femme a donc plus de facilité à stocker les graisses que l’homme. Il en résulte un gain de poids plus facile chez la femme que chez l’homme.
3: LE RALENTISSEMENT DU MÉTABOLISME
En préménopause et durant la ménopause, on assiste à une diminution de la production de progestérone et d’oestrogènes. Ceci affecte la glande thyroïde et ralentit le métabolisme. Par conséquent, même si une femme mange moins, elle peut prendre du poids.
On estime qu’après 30 ans l’efficacité de notre métabolisme baisserait de 1 à 2% par tranche de 10 ans, d’où un gain pondéral plus facile même si on ne mange pas plus pour autant.
4: LA PERTE DE MASSE MUSCULAIRE
Tant chez l’homme que chez la femme, on note une
perte d’un tiers de livre de muscle chaque année après l’âge
de 40 ans. Cette perte de tissu musculaire est remplacée par une acquisition
de tissu graisseux. Il faut savoir que la masse grasse consomme seulement 4% de
la dépense énergétique au repos, alors que la masse musculaire
en consomme 20% .
Des statistiques mentionnent qu’à chaque dizaine d’années la masse adipeuse de la femme augmente de 26% et celle de l’homme augmente de 17%. L’augmentation de la masse adipeuse se fait au détriment de la masse musculaire.
5: TAUX DE GRAS CORPOREL PLUS ÉLEVÉ
CHEZ LA FEMME
Une femme a quelques
40 milliards de cellules graisseuses alors que l’homme n’en a que 20
milliards. Autrement dit, une femme a une MASSE GRAISSEUSE 2 FOIS PLUS IMPORTANTE
que celle d’un homme. Les muscles de la femme représentent entre 20
et 25% de son poids corporel, alors que les muscles de l’homme représentent
40%.
On comprend qu’avec ces différences sur le plan de la constitution physique, que la femme soit plus prédisposée au gain de poids que l’homme.
6: LES RÉGIMES AMAIGRISSANTS DRASTIQUES
La femme, à la ménopause, qui constate
un gain de poids et qui s’impose un régime alimentaire drastique et
mal équilibré risque d’être frustrée. La perte
de poids rapide qui en résultera est une perte de graisse et de muscle.
Lorsque la personne reprendra ses habitudes alimentaires, elle accumulera de la
graisse à cause de l’augmentation du nombre d’enzymes lipogènes
c’est-à-dire celles qui emmagasinent les graisses.
7: LE RALENTISSEMENT DE LA GLANDE THYRODE
Il peut arriver à la ménopause que l’on
note un ralentissement de la glande thyroïde, ce qui peut entraîner
un gain de poids. L’hypothyroïdie, soit le ralentissement des fonctions
de la glande thyroïde, prédispose donc la femme à une augmentation
pondérale durant la ménopause puisque la thyroïde assure en
temps normal l’équilibre du métabolisme et participe au maintien
d’un poids stable.
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