Les risques que comporte l'hormonothérapie et les nombreux effets secondaires qu'elle comporte, inquiètent de nombreuses femmes ménopausées.
De nombreuses études démontrent que les hormones de remplacement augmentent le risque de cancer du sein. Les résultats d'une étude publiée par l'École de médecine de l'Université Harvard révèlent que le risque de cancer du sein augmente de 46% lorsque l'hormonothérapie dépasse 5 ans. Cette étude qui a duré 16 ans impliquait 69.000 infirmières américaines ménopausées.
Une autre étude réalisée par les chercheurs d'Oxford auprès de 60.000 femmes, a confirmé ces résultats. Elle démontre que les femmes qui suivent une hormonothérapie de remplacement pendant au moins 11 ans ont 35% plus de risques de développer un cancer du sein que celles qui n'ont pas pris d'hormones.
Mais il existe d'autres contre-indications et désavantages aux hormones de remplacement :
- Risque de cancer
de l'utérus
- Accentuation des
problèmes à la vésicule biliaire
- Risque de formation
de fibromes, d'endométriose
- Rétention d'eau
- Douleurs et enflures
aux seins
- Risque de formation
de caillots dans les vaisseaux sanguins
- Augmentation de
risque de tumeurs au foie
- Nausée et indigestions
- Augmentation de
la pression artérielle
- Diminution du nombre
de globules rouges du sang
- Diminution du taux
d'hémoglobine
- Diminution du nombre
des plaquettes sanguines
- Diminution de la
production de l'insuline
- Augmentation du
risque de crise cardiaque chez les femmes qui fument
Alternatives naturelles
Dans son infinie sagesse, la nature à toujours offert de nombreuses alternatives au maintien de la santé. La bonne utilisation d'éléments naturels, dont l'efficacité est confirmée par les recherches scientifiques les plus récentes et les plus modernes offrent une véritable alternative sécuritaire à la femme ménopausée.
Les phyto- œstrogènes sont des éléments chimiques que l'on retrouve dans certaines plantes et dont les effets dans le corps humain sont semblables à ceux des œstrogènes.
Lorsque le niveau d'œstrogènes naturels de l'organisme est trop bas, les phyto- œstrogènes provenant de source alimentaire naturelle, remplissent le rôle des œstrogènes par une transformation qui se produit dans l'organisme. Il existe trois catégories de phyto-œstrogènes, les isoflavones sont les plus efficaces en ce qui concerne le contrôle de la ménopause de même que pour leur action de prévention contre le cancer du sein, de l'utérus et les problèmes cardiaques, entre autres.
Les symptômes tels que les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale sont grandement atténuées, sinon éliminés complètements par l'apport dans la diète ou sous forme de suppléments naturels, de phyto-œstrogènes.
Les isoflavones font partie de la famille des phyto-oestrogènes , un groupe de produits naturels provenant de certaines plantes, dont le soya. Ils ont une structure similaire à celle des œstrogènes.
Le trèfle rouge, dont le nom scientifique est Trifolium pratense, est une importante plante fourragère de la famille des légumineuses, et est aujourd'hui également utilisé comme plante médicinale.
Plante légèrement amère constituée principalement de glucosides phénoliques, flavonoïdes, salicylates, coumarines, glucosides cyanogéniques et acides minéraux. Le trèfle rouge est très employé dans les cas d'affections cutanées et de toux. Dans les années 1930 on lui trouva des propriétés anticancéreuses, notamment du cancer lymphatique, cancer du sein ou de l'ovaire. Plus récemment, à l'été 2000, une étude publiée lors de la 82ème Rencontre annuelle de la Société d'Encrinologie à Toronto, démontre qu'une prise quotidienne d'extrait standardisé de trèfle rouge, ralentit l'évolution de l'ostéoporose. L'étude réalisée en double aveugle et contrôlée avec placebo a été effectuée sur 107 femmes passant les différentes étapes de la ménopause et visait à vérifier l'efficacité d'un supplément naturel à base d'isoflavones extraits du trèfle rouge, sur les changements dans la densité minérale osseuse.
L'actée à grappes noires a été utilisée traditionnellement contre les douleurs qui précèdent ou accompagnent les menstruations (dysménorrhée), également contre les symptômes liés à la digestion (dyspepsie) et différents autres troubles de la santé. Les Amérindiens l'utilisaient pour traiter les problèmes féminins liés aux menstruations et à la ménopause. De fait, de très nombreuses études cliniques, généralement allemandes, ont démontré que l'actée à grappes noires était un traitement alternatif de choix à l'hormonothérapie de substitution pour diminuer les symptômes de la ménopause.
Le soya, un
aliment très populaire en Asie, contient des éléments
actifs très intéressants. dont les isoflavones qui
font partie de la famille des phyto-oestrogènes, un groupe de produits
naturels provenant de certaines plantes, dont le soya. Ils ont une structure
similaire à celle des œstrogènes. Les isoflavones dans
le soya, principalement la génistéine et la daidzéine
ont subi d'intenses recherches de la part des scientifiques, pour leur
pouvoir antioxydants et phytoestrogéniques.
Les études épidémiologiques montrent que les protéines du soya semblent faire augmenter la densité osseuse, d'où son intérêt dans la prévention de l'ostéoporose qui menace la femme durant la période de la ménopause.
Le docteur Herman Adlercreutz, chercheur finlandais de l'Université d'Helsinki, croit que le soja et ses produits dérivés, contient des œstrogènes en quantité suffisante pour induire des effets biologiques chez les femmes ménopausées ayant de faibles taux d'œstrogènes.
Durant la préménopause on estime qu'il faut un apport quotidien de 40 à 60 mg d'isoflavones. Durant la ménopause ces besoins se situent autour de 40 mg.
L'huile d'Onagre
renferme de précieux acides gras essentiels qui
contribuent à régulariser le système hormonal. Elle
permet notamment d'atténuer les douleurs menstruelles, les bouffées
de chaleur et de réduire les manifestations du syndrome prémenstruel
et de la ménopause.
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