L’alimentation peut-elle être un facteur de stress?

L’alimentation peut-elle être un facteur de stress?

Les matières premières indispensables à la nutrition de nos cellules proviennent des aliments que nous mangeons et de l’air que nous respirons.

Lorsque nos cellules deviennent affamées et qu’elles ne reçoivent pas les éléments nutritifs indispensables, il se produit dans l’organisme une charge de stress très importante. Une des méthodes fondamentale pour combattre le stress est une alimentation adéquate et l’autre est la gestion du stress par une technique de relaxation.

La plupart des personnes mal nourries seront relativement malades, aussi bien mentalement que physiquement.

Un mauvais régime alimentaire avec excès de mauvaises calories provenant des hydrates de carbones raffinés, des boissons alcoolisées, des mauvaises graisses, d’une surconsommation de sucre raffiné, d’un manque d’aliments « vivants » sous forme de fruits et légumes frais, sont autant de facteurs de stress pour l’organisme.

Ces faux aliments suscitent une réaction biologique excessive destinée à corriger le déséquilibre biochimique et métabolique provoqué par la composition et la quantité de l’aliment ingéré.

L’équilibre de notre milieu intérieur, dont dépend la qualité de notre santé, exige une constance de la valeur des différents paramètres du sang, c'est-à-dire le taux de sucre, de graisses, d’acide urique, d’urée, le pH. La constance de ces paramètres dépend à la fois de l’alimentation et de la correction apportée par les organes grâce à leurs sécrétions hormonales.

Par exemple, lorsque nous consommons du sucre, il s’ensuit une élévation immédiate du taux de glucose dans le sang, provoquant à son tour une sécrétion d’insuline par le pancréas, qui à son tour fera baisser le taux de glucose sanguin pour le ramener à une valeur normale. Parfois cette baisse est excessive, ce qui représente un autre stress biologique, lequel fera intervenir d’autres régulateurs hyperglycémiants, comme la sécrétion d’adrénaline qui agit au niveau du foie pour y libérer le sucre stocké.
Ces différentes sécrétions hormonales seront d’autant plus importantes que les corrections à apporter seront plus importantes, c'est-à-dire lorsque les erreurs diététiques sont plus importantes.
Les hydrates de carbone et le sucre raffinés sont donc des aliments stresseurs. A ces hydrates de carbone raffinés il faut préférer les hydrates de carbone non raffinés, tels que ceux contenus dans les céréales complètes, les fruits et les légumes. Ils se présentent dans leur forme naturelle et sont métabolisés et absorbés plus lentement et ils ne provoqueront pas de réaction brutale de régulation métabolique.

D’autres aliments sont également biologiquement stresseurs et mettent à l’épreuve les mécanismes régulateurs de l’organisme.
Certaines graisses saturées que l’on retrouve principalement dans les sous-produits animaux (beurre et produits laitiers gras, la plupart des viandes, mais surtout la viande rouge de bœuf). Les protéines sont également un facteur de stress pour l’organisme, lorsqu’elles sont consommées en excès ou au contraire insuffisamment.

On ajoutera également l’excès de sel, l’alcool, les boissons excitantes à base de caféine, etc. Les aliments seront donc biologiquement des agents stresseurs lorsque leur teneur en mauvais sucres et en mauvaises graisses seront excessive, et lorsqu’ils sont pauvres en éléments nutritifs essentiels.

Le Professeur W.D. Currier, professeur de médecine préventive et nutrition, disait : « Notre manière de penser, de sentir, de percevoir les choses dépend de notre santé physique et biologique, c’est à dire de notre état nutritionnel. ».

 

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