On parle beaucoup des isoflavones surtout dans les problèmes reliés à la ménopause. Que sont-ils exactement et comment peut-on en consommer ?

On parle beaucoup des isoflavones surtout dans les problèmes reliés à la ménopause. Que sont-ils exactement et comment peut-on en consommer ?

Les isoflavones sont des substances végétales dont la structure chimique ressemble à celle de l'estrogène humain.

Elles se comportent par conséquent dans l'organisme comme les estrogènes que produisent les ovaires. C'est pour cette raison qu'on les appelle également les phytoestrogènes.

On trouve les isoflavones principalement dans le soya et dans diverses autres légumineuses (les lentilles, les pois chiches, les haricots) de même que dans le trèfle rouge.

Il existe plusieurs types d'isoflavones. La génistéine, la biochanine, la daidzéine, la daidzine, la puéranine et la formononéine sont des exemples d'isoflavones.

Leur structure chimique est semblable aux estrogènes de l'organisme, cependant leur action estrogénique est beaucoup plus faible.
Les isoflavones sont utiles au moment de la ménopause, lorsque les ovaires ne fabriquent pratiquement plus d'estrogènes. Même si leur action estrogénique est faible, les isoflavones apportent le minimum d'estrogènes requis pour éviter les symptômes désagréables et la ménopause.

Ils sont également utiles dans le cas des femmes qui présentent un excès d'estrogènes. C'est en étant captés par les sites récepteurs de l'estrogène et en prenant en partie la place des estrogènes produits par les ovaires. Comme l'action estrogénique des isoflavones est faible, les estrogènes deviennent moins actifs dans l'organisme.

Les isoflavones sont particulièrement utiles pour lutter contre l'excès d'estrogènes qui peut entraîner notamment le syndrome prémenstruel, le cancer du sein et le cancer de l'utérus.

Dans les pays orientaux, les gens consomment régulièrement du soya. Les statistiques démontrent que les femmes de ces pays ne souffrent pratiquement pas de bouffées de chaleur et que les cas de cancers du sein, de l'utérus et de la prostate sont beaucoup moins nombreux. On y rencontre également moins d'ostéoporose.

Les orientaux trouvent dans leur alimentation quotidienne entre 50 et 75 mg d'isoflavones. En Amérique et en Europe, l'alimentation n'en apporte qu'environ 5 mg. Il est possible cependant de pallier cette différence en prenant des isoflavones sous forme de suppléments alimentaires

 

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