Le cerveau, comme c’est le cas pour tous les autres tissus de l’organisme, a besoin d’être bien nourri pour fonctionner correctement.
Ce besoin en nutriments essentiels est justifié à tous les âges de la vie.
Les personnes âgées présentent souvent une diminution de l’acuité mentale. L’âge ne doit pas être un facteur déterminant dans l’acuité de la mémoire, mais d’autres facteurs peuvent être impliqués. C’est le cas du stress psychologique, du surmenage et des carences nutritionnelles.
Il n’y a pas que la qualité de l’alimentation qui favorise le bon fonctionnement du cerveau. Il faut également tenir compte de certaines habitudes de vie.
Les situations stressantes ne favorisent pas un bon fonctionnement
cérébral.
Des études conduites par le Dr Bruce McEwen, Ph.D., un neuroendocrinologue
de l’Université Rockfeller à New York, ont montré que les hormones du stress
se logent dans les centres de la mémoire du cerveau.
Une trop forte anxiété
contribue à limiter la capacité de mémorisation.
C’est pourquoi on estime
au « Aging Clinical Research Center » de l’École de médecine de l’Université
Standford en Californie, que le fait d’apprendre à se détendre convenablement
doit être le tout premier but visé par les personnes qui présentent des troubles
de la mémoire.
Le meilleur moyen de faire face au stress et à l’anxiété
est de pratiquer une méthode de relaxation qui procure une profonde détente.
Les
personnes pratiquant les techniques de relaxation enseignées dans les ateliers
de la Dynamique
Psychosomatique© réussissent à atteindre des états de profonde détente
en quelques secondes. En consacrant de 10 à 20 minutes par jour, ils bénéficient
d’un excellent outil pour contrer les effets négatifs du stress et pour refaire
le plein d’énergie.
Le manque de sommeil réparateur est également une cause
de détérioration de la mémoire.
De nombreuses personnes ne dorment pas
suffisamment. C’est ce que soutient le Dr Allan I. Pack, M.D. de l’Université
de la Pennsylvanie. En moyenne, affirme-t-il, les gens ont besoin de 8.1 heures
de sommeil par nuit, alors qu’ils n’en prennent la plupart du temps que 6.4 heures.
Le cerveau a également besoin d’être régulièrement sollicité pour bien
fonctionner.
Il doit donc être soumis à différentes formes d’exercices.
C’est ce que soutient le Dr Sherry Willis, Ph.D. de l’Université de la Pensylvanie.
Il faut donc faire des exercices de mémorisation et tout autre forme d’activité
cérébrale.
L’exercice physique doit également être tenu en compte.
Le Dr Robert Dustman, Ph.D., du Veterans Affairs Medical Center, de Salt
Lake City, a analysé la capacité mentale d’un groupe de personnes alors qu’elles
étaient sédentaires. Lorsque ces personnes se sont mises à l’activité physique
régulière (une heure par jour, trois fois par semaine, durant quatre mois), leurs
habiletés mentales se sont grandement améliorées.
Plus récemment, le Professeur
Robertson directeur du « Institute of Neuroscience » à Dublin, déclarait
que les recherches démontrent clairement que les personnes pratiquant régulièrement
de l’activité physique, maintiennent une excellente acuité mentale. Éviter le
tabac et l’alcool. Avant que l’alcool puisse être neutralisé par le foie, il circule
dans tout l’organisme et détériore les cellules du cerveau.
L’alimentation joue également un rôle capital.
Les études effectuées
par la Professeur Marina Lynch du Trinity College de Dublin, il faut particulièrement
s’assurer de consommer une alimentation variée et consommer suffisamment d’aliments
riches en acides gras essentiels, dont le rôle important sur le cerveau est de
plus en plus mis en évidence. Les Oméga-3 contenus dans les huiles des poissons
tels que le saumon, maquereau, sardines; mais également dans les noix et amandes.
Certains suppléments et vitamines contribuent au bon fonctionnement du
cerveau et de la mémoire. C’est le cas du Ginkgo Biloba, du complexe
de vitamines B, de la vitamine D et du zinc.
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