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Les 5 facteurs de risques à éviter lors d'une pandémie de grippe

 

Les 5 facteurs de risques à éviter lors d'une pandémie de grippe

La prévention est toujours le meilleur moyen d'affronter une maladie

Nous avons publié récemment nos conseils pour prévenir ou lutter de façon naturelle contre une infection virale telle que la grippe (Les meilleurs remèdes naturels pour prévenir et traiter la grippe, mais la prévention passe également par certains facteurs de risques qu'il faut éviter pour que votre organisme soit moins vulnérable et plus résistant face à une agression virale.
Les résultats de certaines recherches scientifiques nous révèlent 5 facteurs de risques qui peuvent sembler n'avoir aucun rapport avec l'affection virale, mais favorisent son éclosion en affaiblissant les défenses naturelles de l'organisme.

Facteur de risque 1
L'arsenic dans votre eau potable

Selon les scientifiques du Laboratoire de biologie marine (MBL) à Woods Hole, Massachusetts, et de Dartmouth Medical School, la possibilité de développer une réponse immunitaire à l'infection par le virus H1NI, une forme de grippe de type A, peut être compromise par l'exposition à l'arsenic, même à faible niveau, en consommant de l'eau contaminée.

Le fait que le Mexique possède de grandes zones contenant de hautes concentrations d'arsenic dans l'eau de puits - et notamment les lieux où H1N1 apparu pour la première fois - est un facteur qui a intrigué l'équipe de recherche de Dartmouth.

Selon une étude récemment publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, la réponse immunitaire est gravement entravée par l'exposition à l'arsenic

Lorsqu'une personne normale, ou une souris, est infectée par la grippe, elle développe immédiatement une réponse immunitaire. Des cellules du système immunitaire se dirigent vers les poumons et produisent des éléments qui aident à combattre l'infection Mais chez les animaux de laboratoire exposés à l'arsenic dans l'eau (à une concentration de 100 ppm), les chercheurs ont constatés une grande faiblesse de la réponse immunitaire à l'infection par le H1N1. Ensuite, plusieurs jours plus tard, le système immunitaire des rongeurs a produit une réaction qui a été trop forte et est arrivée trop tard.

Il s'est produit une infiltration massive de cellules immunitaires dans les poumons et une réaction inflammatoire massive, qui a conduit à des saignements et des graves dommages dans les poumons. Les chercheurs ont également noté que la morbidité de l'infection grippale a été considérablement plus élevés pour les souris exposées à l'arsenic que chez les animaux du groupe de contrôle qui n'avaient pas consommé d'eau contaminée à l'arsenic.

Les chercheurs ont étudié les effets de l'arsenic sur une période couvrant une année. Ils ont constatés que non seulement l'exposition à l'arsenic perturbe le système immunitaire mais également le système endocrinien, ce qui provoque d'importants bouleversements hormonaux.

Aux États-Unis l'agence de protection de l'environnement estime que 0,010 parties par million (ppm) d'arsenic dans l'eau potable est "sûr". Toutefois, selon de nombreux experts, des concentrations de 0,100 ppm et plus, sont généralement relevées dans de nombreuses régions du pays.

Santé Canada indique dans son site web que l'arsenic est présent dans certaines réserves d'eau potable, y compris les puits et que l'exposition à de fortes concentrations d'arsenic peut avoir des effets sur la santé. Les données indiquent que les concentrations d'arsenic dans l'eau potable au Canada sont généralement inférieures à 0,005 milligrammes par litre (0,005 parties par million - ppm), mais elles peuvent être supérieures à certains endroits. Santé Canada a établi des recommandations et la nouvelle recommandation est de 0,010 milligrammes (0,010 ppm). Qu'en est-il exactement dans votre région? Il est toujours prudent de s'informer sur la composition exacte de l'eau que l'on consomme quotidiennement.

Facteur de risque 2
Les antiacides

Une classe d'antiacides appartenant à la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), sont des médicaments utilisés pour ralentir ou prévenir la production d'acide dans l'estomac.

Les IPP (que l'on retrouve dans des médicaments tels que: Losec, Nexium, Prevacid, Pantoloc, Pariet, etc.) sont des molécules qui détruisent la pompe à protons, une enzyme qui permet la sécrétion acide au niveau des voies digestives.
Ces médicaments sont largement utilisés dans les hôpitaux.

Mais la preuve est maintenant faite que ces médicaments peuvent mener à certains problèmes de santé et effets secondaires graves. En fait, une nouvelle étude vient d'être publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) qui conclut que, en perturbant l'équilibre naturel de l'organisme les IPP peuvent causer une pneumonie mortelle.

Quel lien peut-on faire entre cette classe de médicaments et les germes responsables d'une infection pulmonaire? Selon les scientifiques, la réduction de l'acidité au niveau du système digestif perturberait l'équilibre entre les "bonnes" et les "mauvaises" bactéries de la flore du système digestif et intestinal Les IPP augmentent le risque de pneumonie, en modifiant les bactéries gastro-intestinales supérieures, qui à leur tour, modifient les bactéries respiratoires. Les conséquences sont que les bactéries pathogènes ne sont pas sous contrôle et la pneumonie se développe.
La consommation des ces médicaments antiacides seraient reliés à d'autres problèmes de santé, notamment l'ostéoporose.

Facteur de risque 3
Manque de sommeil

Une nouvelle étude réalisée à la Carnegie Mellon University de Pittsburgh a constaté que les personnes qui dorment moins de sept heures par nuit sont trois fois plus susceptibles d'attraper un rhume ou un virus, par rapport à un échantillonnage de personnes dormant plus de sept heures par nuit. Le Dr Sheldon Cohen et ses collègues, soutiennent la théorie selon laquelle le sommeil est important pour la fonction immunitaire. Durant l'étude, les gens qui dormaient plus longtemps et plus sainement ont mieux résisté à l'infection. Selon les chercheurs, bien que la relation entre le sommeil et le système immunitaire soit bien documentée, il s'agit d'une première preuve qu'un trouble du sommeil peut influencer la réaction du corps au froid et à l'exposition aux virus.

Elle fournit une autre raison pour laquelle les gens devraient s'assurer d'une bonne nuit de repos.

Facteur de risque 4
Manque de vitamine D

Selon le Dr John J. Cannell, M.D. une carence en vitamine D serait responsable de la vulnérabilité de certains groupes de population face aux virus de la grippe ainsi que d'autres affections infectieuses. De nombreux autres médecins adhèrent maintenant à cette théorie confirmée par différentes recherches. En 2005, lors d'une épidémie de grippe qui sévissait en Californie, le Dr Cannell a constaté que certains patients de son hôpital, n'étaient pas atteints par le virus, contrairement à d'autres patients. Il s'aperçut que la seule différence entre les deux groupes de patients était que dans le groupe qui n'était pas affecté par l'épidémie, les patients prenaient une dose quotidienne de 2000 U.I. de vitamine D.

Dans l'hémisphère nord, des millions de personnes ne prennent pas suffisamment de vitamine D.

Facteur de risque 5
Consommer des antibiotiques

Dans une étude publiée dans la revue Postgraduate Medicine, les chercheurs ont découvert qu'une souche de probiotiques, des micro-organismes bénéfiques présents dans l'appareil digestif, et faisant partie de ce que l'on nomme couramment "la flore intestinale", augmentent la réponse immunitaire face au virus de la grippe, et en particulier à l'influenza A. La souche de probiotiques, "Bacillus coagulans GBI-30", a été à l'origine d'une augmentation importante (1700%) de la production de cellules T produite par le système immunitaire, lorsque les adultes sont exposés à la grippe.

On peut consommer des antibiotiques dans le cadre d'un traitement, parfois en prévention (ce qui est une très mauvaise pratique, sauf cas exceptionnels), mais il faut également être conscient que certains animaux d'élevages son traités aux antibiotiques.
Un groupe de scientifiques préconise des restrictions beaucoup plus sévères de l'usage d'antibiotiques dans l'élevage des animaux, afin de combattre le développement de "super-bactéries" résistantes aux antibiotiques, et susceptibles de mettre les humains en danger.

Que les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques est certes un problème très grave. Mais ce n'est pas le seul. Les antibiotiques exercent certains méfaits directs dans l'organisme. Ils ont notamment la fâcheuse propriété de détruire la flore intestinale, ces micro-organismes bénéfiques, notamment pour permettre à l'organisme de lutter efficacement contre le(s) virus de la grippe.

 

 

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